Quand la réalisation d’un escalier s’impose, il faut qu’il respecte des normes précises. Un escalier est une construction délicate. Emprunté au quotidien dans de nombreux cas, l’escalier permet de relier deux niveaux en facilitant le déplacement des utilisateurs et des objets. Pour les raisons qui précèdent, l’escalier doit être efficace et confortable. Il n’est pas possible d’arriver à ce résultat sans procéder à des calculs délicats. Pour éclairer votre lanterne à ce sujet, nous examinons certains aspects liés au calcul d’un escalier.
Le calcul d’un escalier englobe plusieurs tâches. Il s’agit d’abord d’en identifier les dimensions en prenant en compte l’ensemble des contraintes pertinentes. La première est liée à la hauteur. Il faut déterminer la hauteur que devront parcourir les utilisateurs. Le degré d’inclinaison de l’escalier est aussi une contrainte qui affecte l’ergonomie de l’escalier et qui doit être prise en compte. Étant une indication du confort dans la montée ou la descente de l’escalier, la hauteur des marches est aussi critique et ne peut être ignorée. D’autres éléments entrent en jeu pour réaliser des calculs cohérents et pertinents. Avant d’effectuer ces déterminations, il est impératif de définir le lieu d’installation de l’escalier.
À ce stade, l’on procède à la mesure de l’espace qui doit accueillir votre escalier. Le calcul de la hauteur à gravir se fera en prenant en compte l’épaisseur des revêtements, en incluant celle du sol. Puis, il s’agira de métrer la trémie avant qu’elle soit placée suivant une certaine direction. Cette opération est très importante. Elle permettra d’éviter des encombrements à l’intérieur de la pièce et rendre fluide la circulation des personnes et des objets. Il ne faut surtout pas oublier de prendre en compte l’échappée et reculement. S’ils maquent au dispositif, vous risquez d’avoir un escalier peu facile à utiliser.
Il existe plusieurs normes que vous pouvez adopter pour la réalisation d’un escalier dans votre maison. Par exemple, pour une inclinaison s’étalant entre 30 et 45 °, la valeur courante devrait se situer à 30 °. La dimension du giron est comprise entre 18 cm et 30 cm ; dans ce cas, la hauteur de marche devra varier entre 18 et 21 cm. Il doit y avoir au total 18 marches au plus ; dans le cas contraire, il faut implanter un palier. L’échappée devrait mesurer entre 190 cm et 230 cm.
Après avoir effectué les mesures, les normes susmentionnées doivent être respectées pour déterminer les dimensions de l’escalier. C’est l’utilisateur qui fixe la hauteur des marches qu’il désire. Cependant, des marches très hautes peuvent compromettre la praticité de l’escalier. Donc il faut songer à une hauteur raisonnable. Ensuite, l’on détermine le nombre de marches. Celui-ci est représente le quotient du rapport entre la hauteur à gravir et la hauteur de marche désirée. Il devient donc facile de définir la taille du giron qui est adapté à ces conditions. La formule de F. Blondel peut aider à calculer ce paramètre.